Le Livre des Maux
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| Sujet: [SUJET UNIQUE] Réunion des habitants et des commerçants Mar 15 Sep - 15:08 | |
| Ce samedi, les habitants ainsi que les commerçants de San Miguel se sont réunis devant la boutique de Rita Calora, marchande de fruits depuis près de vingt ans sur Cozumel. On murmurait des choses, comme quoi le ferry de Christiano Delgado ramenait ce jour même tout un tas d’étudiants. A cette annonce, certains poussèrent des soupirs de mécontentement, mais d’autres eurent, d’un coup, une mine réjouie. Les uns et les autres se regardaient avec un air de défi. Qui allait le plus profiter de cette arrivée ? Les commerçants bien sûr ! Les vacances de printemps étaient le tout début des affaires et généralement, c’était la saison où le chiffre d’affaire était le plus haut. Mais pour certains habitants de l’île de Cozumel, ces étudiants n’allaient apporter que des ennuis. Tout le monde savait, sur l’île, que des choses bizarres se passaient ici depuis la mort d’Olivier Lafleur, un homme sage mais assez bizarre. Depuis le décès de celui-ci, les habitants du village de Merinàs se comportaient de façon bizarre ainsi que la tribu Batang, des mayas présents sur l’île depuis des générations. Ils avaient une croyance assez étrange… cela parlerait d’un livre qu’on dit maudit. Quelques personnes croyaient en cette légende mais les autres restaient sceptiques riant au nez des Batang. Ceux-ci se faisaient donc sauvages et on ne pouvait pas vraiment les approcher. Ils étaient la crainte des habitants de San Miguel. Ils apparaissaient à l’entrée de la ville pur en disparaitre en un clin d’œil. On dit qu’ils empruntent des passages à travers l’île mais encore une fois, c’est une légende. On comprend donc que Cozumel est emprunte à beaucoup de mystère.
C’est donc la tension qui régnait dans le centre-ville ce matin là. Tout le monde se demandait, quand exactement allaient arriver les passagers du ferry parti de Cancùn. Retentit alors un tintement de cloche, venant de la gare maritime. Apparemment le ferry venait d’arriver et cela faisait sensation devant les boutiques. Certains souriaient, ravis d’apprendre que leurs futurs clients arrivaient, mais les autres firent une mine sombre, préférant regagner leur domicile et éviter ces gens en qui ils n’avaient pas confiance, même s’ils ne les avaient jamais vus. Rita Calora se recoiffa comme bon lui semblait et entra dans son petit magasin où seules trois personnes pouvaient tenir. Ses tomates reluisaient dans leur humidité. Rita, qui en passant est un peu la commère de la ville, était prête à les accueillir.
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